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Maintien de la pression de chasse

12/02/2018

Amis Chasseresses et Chasseurs,

En cette période de fin de saison, considérant l’importance de réduire le niveau des populations de sangliers à l’échelle du département et de prévenir l’apparition de dégâts importants, la Fédération demande à toutes les équipes de chasse, sur l’ensemble des communes et sur tous les secteurs du département (ALES, NIMES, UZES et LE VIGAN), de maintenir la pression de chasse et le déroulement des battues jusqu’au 28 février 2018.

Pour celles justifiant d’un classement nuisible, il est hautement recommandé de faire l’effort jusqu’au 31 mars 2018. En privilégiant la chasse en bordure des zones de cultures et sur tous les secteurs sous chassés durant la saison.

Dans un souci d’efficacité et de recherche d’un nombre suffisant de participants aux battues, nous réitérons l’intérêt de voir se mettre en place, au-delà des invitations classiques, des regroupements d’équipes de chasseurs et de voir organiser inter-sociétés des battues communes notamment en limites de territoires (qui représentent souvent des zones sous chassées). Je vous rappelle que les Agents de développement sont à votre disposition pour vous aider au mieux dans ce genre d’organisation, notamment en rapport de la sécurité.

En ce qui concerne les sociétés de chasse privées ou quelques communales détentrices de la surface réglementaire requise (50 ha en zone Sud et 100 ha en zone Nord), qui n’auront pas réalisé au 28 février 2018, le nombre total minimal de 30 battues durant la saison de chasse écoulée (Disposition qui figure dansle Plan de Gestion Cynégétique Sanglier et dans le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique), il est demandé à leur responsable de bien vouloir contacter la Fédération dès le 28 février prochain. Et ce afin de rendre compte obligatoirement du nombre de battues qu’ils ont organisées durant la saison écoulée et de convenir avec le service des Agents de développement, d’une visite sur leur territoire, dès le début du mois de mars, afin qu’il puisse être dressé un état des lieux de présence ou non de sangliers sur leur fonds et réaliser ensemble un constat de carence pour non respect des dispositions du SDCG.

Par ailleurs, certains responsables de chasse (se situant sur les communes enregistrant des dégâts importants) viennent d’être destinataire d’une invitation de la DDTM pour participer à une réunion visant l’organisation d’actions de tirs administratifs renforcés. Considérant l’importance de cette rencontre, j’invite les Présidents de Sociétés de chasse à se rendre à cette réunion.

Afin que le message ne souffre pas en la matière d’ambiguïté, je me permets de vous rappeler ci-dessous, les positions qui sont défendues par la Fédération en la matière et qui feront l’objet d’un courrier au Préfet du Gard avec copie au service environnement de la DDTM :

-          Aucune mise en place de tirs administratifs renforcés tant que la période de chasse ou la période de destruction reste ouverte aux sociétés de chasse ;

-          Accord à la mise en place de tirs administratifs renforcés, si la société de chasse en fait la demande expresse notamment en cas de dégâts malgré l’effort de chasse ou si cette dernière a décidé de cesser toute pratique sur son territoire ;

-          Demande de réalisation des actions de tirs administratifs renforcés dès ce mois de février sur toutes les propriétés où la chasse demeure interdite et qui sont référencées en zones de non chasse suivant les inventaires territoriaux produits.

Par ailleurs, considérant les critiques vertement émises par certains responsables locaux lors des réunions des Unités de Gestion (en particulier sur le secteur de La Vaunage), la Fédération demande à l’Administration que les Lieutenants de Louveterie n’interviennent au sein des territoires de chasse concernés qu’en présence du Président de la société de la chasse détentrice du droit de chasse ou de son représentant.La Fédération rappelle son souhait de voir les tirs administratifs de nuit être opérés exclusivement dans les zones de plaine ou en bordure des cultures se situant au milieu des zones boisées, en recommandant de ne pas tirer les laies suitées qui, je vous le rappelle ont des effets contre productifs, les marcassins isolés se fixant systématiquement sur la zone ce qui a pour conséquence de développer la réalisation des dégâts ! Nous demandons également qu’il soit procédé avec le constat de tirs du Lieutenant de Louveterie, à la précision du nom de la « commune » où a lieu le prélèvement et de faire mention de la classe de poids et de sexe de l’animal abattu. En effet, ces données permettront de mieux étayer le bilan des actions administratives.

Je vous remercie également de relayer aux fonctionnaires du Service Environnement qui animeront cette réunion l’intérêt de voir le Préfet du Gard sensibiliser en urgence les Maires sur la mise en place d’actions de débroussaillement sur leur commune en bordure des habitations, des zones périurbaines ou des zones artisanales qui constituent des zones de tranquillité et des espaces « refuge » aux sangliers.

Enfin comme il a été abordé lors des Unités de Gestion, en rapport à la sécurité publique, il est demandé au Préfet du Gard d’informer la Direction Interdépartementale des Routes et le Conseil Départemental du Gard en charge du réseau routier sur l’intérêt de mettre en œuvre un plan de débroussaillement élargi exceptionnel assorti d’un pancartage de signalisation avertissant de traversée d’animaux sauvage sur tous les tronçons des routes du département sensibles aux collisions routières avec les sangliers. La Fédération Départementale des Chasseurs du Gard et les responsables de sociétés de chasse étant volontaires pour renseigner au mieux sur le terrain ces gestionnaires routiers et les élus locaux.

Je vous remercie de diffuser cette information à vos chefs de battues et chasseurs.

Le Président, Gilbert BAGNOL